Nuit de la science 2023 - Perspectives juridiques sur les transitions vertes et justes

De nombreux pays sont en train de mettre en place des stratégies et des politiques visant à atténuer le changement climatique et ses effets sur la société. Cette transition vers un avenir plus durable, également appelée « transition verte », a des répercussions sur leur économie et sur la manière dont ils interagissent avec les ressources naturelles et la biodiversité et les gouvernent.

Une transition juste vise à garantir que les changements nécessaires apportés par cette transition verte se fassent d’une manière aussi équitable et inclusive que possible pour toutes les personnes concernées, en créant des opportunités de travail décent et en ne laissant aucune personne ou région de côté.

Mais quels sont les défis rencontrés dans la mise en œuvre de ces transitions ? Qu’est-ce que cela signifie en termes juridiques ? Est-il vraiment possible de mettre en œuvre une transition verte de manière juste ? Est-elle perçue partout dans le monde ou par tous de la même manière ?

Au cours de cet événement, plusieurs experts en droit de la transition verte et juste discuteront de ces questions et partageront leurs perspectives avec le public.

L’événement se tiendra à Eurooppasali, Malminkatu 16, 00100 Helsinki.

La participation à l’événement est gratuite. L’inscription est conseillée

Participants

Modérateur :

– Senni RAUNIO, spécialiste, relations avec les membres et développement de projets, Climate Leadership Coalition. Senni est une économiste avec une grande expérience des ONG. Elle regarde le monde à travers des lentilles critiques et à partir de perspectives multiples et veut permettre une croissance économique durable et trouver des moyens systémiques pour garantir les investissements dans la transition verte.

Intervenants :

– Dorothee CAMBOU, Professeur adjoint en sciences du développement durable, Faculté de droit, Université d’Helsinki. Ses recherches portent sur le droit international et les droits de l’homme. Elle est spécialisée dans le domaine des droits des peuples autochtones, de la gouvernance des terres et des ressources, de la justice environnementale et sociale, ainsi que dans les études arctiques.

– Francesco VENUTI, chercheur en doctorat, Faculté de droit de l’Université de Finlande orientale – Centre pour le changement climatique, l’énergie et le droit environnemental, CCEEL. Le projet de doctorat de Francesco porte sur la faisabilité juridique de la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature en milieu urbain dans les villes européennes. Les principaux domaines de recherche abordés par son projet sont les transitions vers la durabilité urbaine et l’amélioration de l’adaptation au changement climatique.

– Vilja JOHANSSON, chercheuse en doctorat, Faculté de droit de l’Université de Finlande orientale – CCEEL. Les recherches de Vilja portent sur les méthodes juridiques permettant d’améliorer la justesse de la politique climatique, en mettant l’accent sur le concept de transition juste.

– Anita KITTERY, chercheuse en doctorat, Faculté de droit de l’Université de Finlande orientale – CCEEL. Les recherches d’Anita se concentrent sur les cadres juridiques et réglementaires régissant la pollution environnementale résultant des produits pharmaceutiques. Elle applique une approche du cycle de vie, depuis la production de ces produits, leur consommation, jusqu’à leur fin de vie, c’est-à-dire leur élimination correcte/improbable.

– Raihanatul JANNAT, chercheur en doctorat, Faculté de droit de l’Université de Finlande orientale – CCEEL. La recherche de Raihanatul explore le rôle du droit transnational de l’environnement dans le développement résilient au climat des femmes, en mettant l’accent sur l’adaptation climatique sensible au genre et la résilience socio-économique des femmes.

– Sebastien NOEL, chercheur en doctorat, Faculté de droit de l’Université de Finlande orientale – CCEEL. Les recherches actuelles de Sébastien portent sur la manière dont la politique énergétique de l’Union européenne affecte les règles de l’Organisation mondiale du commerce, en utilisant l’étude de cas de l’hydrogène contextualisé dans la directive sur les énergies renouvelables.